Les Directeurs financiers le savent, la finance occupe un rôle de plus en plus décisif dans la détermination des grandes orientations stratégiques de l’entreprise. Toute la difficulté est de pouvoir jongler le plus habilement possible entre les attributions les plus classiques de leur fonction et les activités à dominante stratégique telles que le développement des synergies à travers l’organisation, l’émergence d’un leadership dans la définition des enjeux tactiques (fusions, acquisitions, cessions, etc.) ou bien encore la réduction des risques. Parvenir à cet équilibre est probablement l’un des plus gros défis posés aux Directeurs Administratifs et Financiers (DAF) mais c’est aussi, sans aucun doute, l’une de leurs plus belles opportunités.
L’externalisation de la production comptable, lorsqu’elle est suffisamment préparée, maîtrisée et contrôlée, peut fournir une aide précieuse au DAF qui souhaite se dégager du temps pour mieux se positionner sur les sujets qui font de lui un créateur de valeur ajoutée, un allié de choix dans la définition de la stratégie. En d’autres termes : un véritable « business partner ».
La fonction Finance sollicitée pour trouver des optimisations de performance
Recherchant à la fois agilité et optimisation des coûts, la fonction Finance est de plus en plus sollicitée pour identifier et mettre en œuvre les adaptations nécessaires à l’optimisation des performances de l’entreprise. Cela est d’autant plus vrai que la plupart des entreprises évoluent dans un contexte instable, régi par l’incertitude, rendant les activités de planification et de prospective quasi indispensables.
Ainsi, pour « voguer en eaux troubles », les dirigeants d’entreprises attendent de leurs directeurs financiers qu’ils dissipent les brumes et leur offrent ce dont ils manquent le plus : de la visibilité. De fait, l’enjeu pour la fonction Finance est grand : elle dispose d’une fenêtre de tir idéale pour se réinventer et se muer en partenaire privilégié des autres fonctions de l’entreprise et de la Direction Générale. Mais pour pouvoir monter en première ligne et peser de tout son poids sur le processus décisionnel, encore faut-il pouvoir s’allouer le temps nécessaire pour s’y employer.
Externaliser : oui, mais pas à n’importe quel prix
Pour pouvoir vous positionner en Business Partner, il est essentiel que vous puissiez vous reposer sur une production comptable efficiente et optimisée. Cela nécessite en premier lieu d’établir un diagnostic impartial et objectif de la qualité du processus comptable ou financier pour déceler les zones de faiblesses et organiser le plan d’action en conséquence. Les processus sont-ils suffisamment harmonisés ? Existe-t-il un référentiel unique et commun à l’ensemble du groupe ? La comptabilité est-elle convenablement sécurisée ? Le dispositif de comptabilité analytique facilite-t-il le pilotage et la prise de décision ?
C’est en se posant toutes ces questions que vous serez en mesure de construire un projet d’externalisation robuste qui bénéficiera pleinement à la réalisation de vos objectifs. Avant toute chose, il est donc nécessaire de mener des travaux de réflexion sur la base de ce diagnostic préalable afin de définir le périmètre et les attentes du projet avec votre prestataire. C’est également ce dernier qui vous permettra d’analyser les enjeux de pilotage et de bonne gouvernance qui constitueront les fondements de la bonne exécution du contrat. L’attitude partenariale de votre prestataire conditionnera le succès de l’opération, rendant ainsi son choix d’autant plus crucial.
Se recentrer sur l’essentiel : la création de valeur
En externalisant de façon réfléchie et selon un cahier des charges suffisamment précis, vous serez alors mieux à même de poser les bases d’un reporting solide, d’accélérer le rythme de production des données, notamment dans un environnement instable où la capacité à renseigner sur l’environnement financier est déterminante.
Outre la réduction des coûts inhérente à l’externalisation de la production comptable, vous bénéficierez également d’une sécurisation du processus pour vous pencher davantage sur les opérations d’investissement et aider les opérationnels à mieux cerner les risques qui en découlent.
De cette façon, vous deviendrez facilitateur dans l’élaboration de la stratégie, un rôle qui plus qu’une opportunité est aujourd’hui en passe de devenir un must-have pour gagner en compétitivité.
Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, n’hésitez pas à me contacter.
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